Tout le monde
sait que les mammifères et les oiseaux expriment leurs besoins et leurs
émotions par les cris. Les chimpanzés émettent une trentaine de sons différents
: cris de faim, d’alarme, d’inquiétude ou d’appel. Ce langage naturel, inné,
commun à tous les individus d’une même espèce, présente une forme très
développée chez les abeilles.
Les abeilles
sont des insectes sociaux et qu’on pense à l’extraordinaire organisation de
cette société, à la différenciation et la coordination de leurs activités, on
ne saurait s’étonner que ces insectes échangent des informations.
Von Frisch
(professeur à l’université de Munich) place au milieu d’une prairie, une ruche
vitrée, qui permet d’observer les activités des abeilles. Pour repérer
individuellement plusieurs centaines de celles-ci, il les numérote,
c’est-à-dire, les marques avec des taches de peinture de diverses couleurs, sur
la tête pour les unités sur le thorax pour les dizaines, sur l’abdomen pour les
centaines. Von Frisch dispose aux quatre coins de la prairie, et à distances
variables, quatre coupes d’eau sucrée.
Une abeille
exploratrice découvre alors une coupe et revient à la ruche. C’est ici que se
situe la découverte capitale du savant allemand. L’exploratrice informe les
autres abeilles de ce qu’elle a trouvé en leur transmettant un véritable
message. Elle exécute soit de simples rondes (si la coupelle d’eau sucrée est à
faible distance, en pratique moins de cent mètres) soit des danses
frétillantes, des volets qui donnent l’image d’un 8, si la solution d’eau
sucrée se trouve à une distance plus longue. La danse est d’autant plus lente
que la provende est éloignée. Pour une distance de 120 mètres, l’abeille décrit
une dizaine de 8 en quinze secondes, elle n’en décrit que deux pour une
distance de quelques Kilomètres.
Les abeilles comprennent
parfaitement ce langage car elles se dirigent avec exactitude vers la coupelle
découverte par l’exploratrice et non pas vers les autres. Von Frisch a observé
bien d’autres faits extraordinaires.
Ces découvertes sont aujourd’hui confirmées par des milliers d’observations
et d’expériences. Il nous faut donc reconnaître que les abeilles communiquent
entre elles, se
Donne des informations.
Compréhension de l'écrit:
1- Quel est le thème de ce texte ?
2- Qu’exprime l’expression »Tout le monde sait » au début du texte ?
3- Relevez du texte les phrases correspondant aux étapes suivantes :
-Observation
- Hypothèse
- Etapes de l’expérience.
- Conclusion
4- Dans la phrase « Il nous faut donc reconnaitre… » à la fin du texte, à
qui renvoie le pronom « nous » ?
5- Relevez du texte deux procédés explicatifs :
Une définition et une énumération
6- Relevez du texte une expression et un mot qui renvoient à
« Von Frisch ».
7- Nominalisez les phrases suivantes :
a- Les abeilles communiquent
b- L’exploratrice exécute de simples rondes
c- Les chimpanzés émettent une trentaine de sons différents.
8-" Si la coupelle d’eau sucrée est à faible distance, l’abeille
exécute de simples rondes."
Réécrivez la phrase ci-dessus en mettant le verbe souligné à l’imparfait
puis au plus que parfait et faîtes les transformations nécessaires.
9- Transformez à la forme active :
« Ces découvertes sont aujourd’hui confirmées par des milliers
d’observations et d’expériences ».
10- « Les abeilles comprennent parfaitement ce langage car elles se
dirigent avec exactitude vers la coupelle. »
a- Quel est le rapport exprimé dans la phrase ?
b- Remplace le mot souligné l’un des termes choisi dans la liste
suivante : [si bien que / du fait que / pour que]
production écrite :
Résumez en quelques lignes l’expérience de Von Frisch. (Respectez les
différentes étapes de son expérience)
No comments:
Post a Comment