Saturday, 27 August 2016

Le froid et la floraison

crédits : http://frenshforyou.blogspot.com/


Le froid et la floraison

Un groupe de scientifiques  du John Innes Centre à Norwich, en Angleterre, dirigée par Caroline Dean ont découvert le gène responsable de la floraison des fleurs et comment ce gène est ciblé par les facteurs destiner à l'inhiber  

les plantes sentent  une longue  durée  prolongée de basse température et « traitent » cette information pour programmer leur période de floraison. En temps normal, le gène responsable Flowering Locus C (FLC) empêche la floraison. Une exposition de longue durée  au froid cause l’accumulation d’une protéine appelée Vin3 dans les cellules de la plante. Or, Vin3 inactive le gène LFC. Par conséquent, le froid entraine la floraison. Ce mécanisme est nécessaire pour que la plante fleurisse lorsque les conditions sont idéales pour produire des graines : des journées longues avec l'énergie solaire, au printemps ou en été.

. Ils ont trouvé dans une population des fleurs mutantes, que l’une d’entre elles ne réagissait pas normalement aux basses températures. En s’intéressant à son génome, les chercheurs ont décelé une transformation du gène FLC portant sur une seule paire de bases, suffisante pour empêcher le développement de vernalisation. Des expériences ont alors montré qu’une protéine, VAL1, reconnaît la séquence du gène FLC. Dans le noyau des cellules, l’ADN est compacté autour de protéines nommées histones. VAL1 recrute des éléments qui modifient la structure de ces histones : la conformation de l’ADN est alors modifiée, ce qui permet alors aux protéines Vin3 d’inactiver le gène qui empêche la floraison. Or, chez la plante mutée, VAL1 est incapable de reconnaître la séquence d'ADN et donc de préparer l'inactivation du gène par Vin3.

La meilleure compréhension du mécanisme de vernalisation pourrait aider à mieux comprendre les cultures et à améliorer  les rendements des récoltes.

                                                                                                                pour la science 

Thursday, 25 August 2016

Une cloche électrique fonctionne depuis 175 ans



Une cloche électrique fonctionne depuis 175 ans 











Crédits : David Glover-Aoki 




L'alimentation électrique de la cloche de l'image ci-dessus située dans l'Université d'Oxford (Royaume-Uni) est alimentée par une batterie depuis 175 ans, sans perdre le mécanisme de recharge éclectique  ! aujourd'hui , les physiciens ne s'expliquent pas ce phénomène, mais refusent de démonter le mécanisme de peur de l'endommager.

Depuis 175 ans Comment expliquer ce phénomène ? A l'heure actuelle, les chercheurs qui ont observé le mécanisme l'ignorent. Mais démonter l'horloge et son système d'alimentation risquerait d'endommager de ce dernier, et c'est pourquoi ils refusent pour l'instant de s'y résoudre. cette cloche électrique fonctionne depuis 1840, et a sonné environ 10 milliards de fois depuis.

De quoi est constituée la batterie qui alimente cette cloche électrique ? De ce que les physiciens appellent une "pile sèche de Duluc" (dite aussi pile Zamboni, du nom de son inventeur), une des premières formes de batterie électrique. Le système d'alimentation de la cloche est constituée de deux piles sèches.

Inventée par Giuseppe Zamboni dans les années 1800, la pile sèche de Duluc utilise généralement des disques d'argent, de zinc et de soufre, superposés alternativement, d'un diamètre d'environ 20 mm sont empilés. Une seule pile peut contenir plusieurs milliers de disques. Elle est ensuite comprimée dans un tube en verre dont les extrémités sont fermées par des bouchons. L'ensemble du mécanisme génère un courant électrique de très faible intensité (de l'ordre du nanoampère).

Selon les chercheurs qui ont analysé la pile, le revêtement extérieur est constitué de soufre. Les piles analogues à celle-ci construites par Zamboni sont des batteries constituées de 2000 paires de disques d'étain collées à une couche de papier : une face est enduite de sulfate de zinc, et l'autre de dioxyde de manganèse. Il est donc possible que la pile qui alimente la Oxford Electric Bell soit construite sur le même principe.

                                                                                                                               journal de la science 


Monday, 15 August 2016

Des molécules ultrafroides




La petite sphère ci-dessus est un atome de sodium, et l'autre la grande sphère un atome de potassium. Crédits : Jose-Luis Olivares/MIT

Des savants américains ont réussi à refroidir les molécules d'un gaz de sodium et de potassium à une température qui dépasse d'un cheveu le zéro absolu. ces molécules ont présenté un comportement très différent de celui observé à température ambiante.
L'air constitué de molécules tournant et s'entrechoquant constamment, à des vitesses de  plusieurs centaines de kilomètres par heure.
Si ce comportement intermittent est parfaitement normal à température ambiante, les physiciens savent que quand les températures plongent vers le zéro absolu, les molécules cessent leurs mouvements chaotiques et se comportent de façon beaucoup plus ordonnée. Un état ordonné qui pourrait déboucher sur la formation d'étranges états de la matière - qualifiés "d'exotiques" par les physiciens. Soit des états jamais observés dans le monde physique.
Et c'est précisément des physiciens du Massachusetts Institute of Technology (MIT), quand 'ils ont décidé de refroidir les molécules d'un gaz constitué de sodium et de potassium (NaK), à une température dépassant à peine le zéro absolu (-273°C) : ces physiciens  se sont aperçus que les molécules présentaient une durée de vie beaucoup plus longues, résistant beaucoup mieux aux collisions avec leurs voisines.
Dans le même temps, la vitesse de ces molécules a diminué considérablement, pour atteindre quelques centimètres par seconde seulement.

                                                                                                        journal de la science